Cadernos de Sociomuseologia nº 31 (2009) : Parole de Jonas

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    Apendice: version portugaise de la série sur l'exposition / a revolução museológica faz-se a partir da exposição
    (Edições Universitárias Lusófonas, 2009) Rogado, Luisa
    Version adaptée de la série française, préparée par Luisa Rogado, pour servir à deux projets (Musée de la forge, Casa museu de la misericorde), dans la Municipalité d’Alcoutin, en Algarve. Le projet avait, entre autres , pour but d’éviter les erreurs qui firent du Musée du Guadiana, à Guerreiro dos Rios, un semi échec, les contrôles du design et du programme d’animation ayant échappé à la muséologue, coordonnatrice du projet, qui servira néanmoins de leçon au projet pilote de Carrapateira (Musée de la Terre et de la Mer) tous deux devant être jumelés comme les premiers prototypes de musées locaux de la nouvelle génération. Le musée de Carapateira introduira dans sa toute dernière phase le récit donnant sa cohésion à l’ensemble de la segmentation thématique. Cet épisode est rapporté dans l´étude de cas de carapateira sur le rapport exposition-institution (tutelle) dans le texte d’une communication intitutée «L’exposition, la face déchaînée du musée» Pierre Mayrand, ACFAS, 2008.
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    Chroniques d'un altermuséologue
    (Edições Universitárias Lusófonas, 2009) Mayrand, Pierre
    Les chroniques d’un Altermuséologue, diffusées régulièrement dans un bulletin, “ Minuit-Express “, auprès d’une vingtaine de muséologues partageant notre intérêt pour la muséologie sociale, à la recherche d’alternatives pour contrer la standardisation de la muséologie actuelle, ont pour but de stimuler la réflexion auprès de nos cadets, de penser autrement. Ces chroniques ont pris les formes suivantes: Commentaires au fil de rencontres et de lectures, reconnaissance de la valeur de travaux de collègues, analyse critique de cheminements personnels quotidiens, courts essais sur des problématiques au coeur de la légitimité de la muséologie en rapport avec sa prise en compte des enjeux de société, la valorisation de la muséologie locale, son insertion dans le monde, le courage du muséologue engagé. Ces jours le jour cherchent enfin à entrer dans l’univers clos d’un muséologue, à favoriser la transparence, la confidence, le partage instantanné de nos processus, de nos états d’âme à l’intérieur d’un mouvement qui se meurt d’ hermétisme et de clostrophobie.
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    Conclure la série d'essais terminologiques proposés au minom comme aux muséologues en général c'est renvoyer tout le monde dos à dos afin d'alimenter de véritables échanges
    (Edições Universitárias Lusófonas, 2009) Mayrand, Pierre
    Nous ne croyons pas qu’il soit réaliste de penser parvenir à un concensus solide, tellement les points de vue, tenant en partie aux nuances, sont partagés sur les orientations idéologiques du MINOM, sur la crainte que l’idéologie ne prenne le dessus sur les considérations professionnelles ou éthiques. Il faut seulement espérer que la voix univoque qui s’est permise, selon un mandat du mouvement, de lancer la ligne à l’eau, ne sera pas entièrement perdue, qu’elle produira à la longue une rérflexion stimulante sur les convictions, sur l’imaginatioin créatrice qui nous amènent à faire usage de tel ou tel langage, d’entrer plus profondément dans nos univers respectifs, mais également de renforcer notre système de valeurs communes. Il ne s’agit pas d’instituer, à travers l’imposition d’un langage commun, soit un monopole, soit une dictature de la pensée unique, mais plutôt d’amener le débat sur la viabilité d’un pluriel dialectique. Une dernière tentative de sondage auprès des membres actuels du Conseil d’administration (musealogando) et de personnes qui y sont associées, sur la définition du musée, n’aura donné aucun résultat.
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    Série d'essais consacrés à la typologie elle-même du renouvellement muséologique, une première tentative, nuancée depuis, reproduite dans "documents pour discussion" (rencontre de santa cruz de rio, septembre 2004)
    (Edições Universitárias Lusófonas, 2009) Mayrand, Pierre
    ....est l’expression d’une communauté humaine, laquelle se caractérise par le partage d’un territoire, d’une culture vivante, de modes de vie et d’activités communes...Il est enfin un outil dynamique du développement de cette communauté, dont le mat´riau principal est le patrimoine au sens le plus large... (Hugues de Varine, Les Racines du futur, 2002). «Celui qui rassemble, autour d’activités culturelles et muséales, des personnes de la communauté, suffisament représentatives, désireuss de réfléchir, par une démarche démocratique (l’action communautaire) orientée vers l’action, sur l’identité collective, sur les problèmes d’épanouissement collectif, sur la recherche de pistes de solution fondées sur l’esprit coopératif (P.Mayrand).
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    Série tirée des essais de mise en commun de termes en vrac se référant aux acteurs, aux notions empruntées au social, au politique, à l'education, à la terminologie courante de la muséologie adaptée aux présupposés de la muséologie sociale 
    (Edições Universitárias Lusófonas, 2009) Mayrand, Pierre
    POPULATION = Terme générique pour désigner l’adhésion d’une population, ou d’un groupe significatif de citoyens d’un territoire d’appartenance, au projet de muséologie sociale. Celle-ci se mesure par le degré de participation, d’implication et de vision partagée, d’interaction au sein de la collectivité territoriale, son fief. PARTICIPANTS = Sont les acteurs actifs au sein de la population adhérante, partie prenante au projet de muséologie social. La participation se mesure selon le degré d’implication dans le projet et de compréhension de celui-ci (Intérêt, gestion partagée, militance, volonté de capacitation...) COOPÉRANT = Par solidarité, par engagement, il s’insère dans le système de l’action ccopérative, possédant ses règles propres, offrant sa contribution à l’unité de production conciliant la dimension sociale (de la muséologie), son idée au regroupement de personnes désireuses de contribuer à la production commune de biens de qualité au service de la population dont ils sont issus.
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    Série: musée fabrique, musée communautaire (fragments)
    (Edições Universitárias Lusófonas, 2009) Mayrand, Pierre
    Nous présentons, à présent, un texte à cheval sur les concepts sur lesquels reposent les différentes formes de musées actuels et la terminologie qui en découle dans sa partie des définitions. Intitulé “la révolution muséale passe par l’exposition (Mayrand, 2007), le texte introduit de nouvelles combinaisons de mots afin de catégoriser les grandes tendances tant à gauche, qu’à droite, qu’au centre. Comme l’indique l’appellation que nous lui attribuons, cette catégorie de musées répondant aux critères de changements les plus radicaux dans le fonctionnement du musée, deviennent des unites (chaînes) de production au même titre que l’entreprise commerciale ou industrielle. Elle rejoint le Festival, la Foire, le Cirque. Elle emprunte à l’industrie sa terminologie: Vente, consommateur, client, satisfaction, rentabilité, recherche–développement, attraction, exportabilité, et tant d’autres. Le commanditaire ou partenaire financier y joue un role de premier plan. Autrefois, on allait au musée (la sortie familiale du Dimanche). A présent on va voir l’exposition X, annoncée à grands renforts de publicité (transports publics, panneaux routiers). Cette exposition “vedette” accompagnée d’expositions satellites quand ce n’est pas le bâtiment lui-même offert à voir (Bilbao), peut être considérée de deux façons, soit de l’intérieur, soit de l’extérieur (le parcours mental et physique du visiteur-client).
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    Série: processus expositionnel selon la muséologie sociale
    (Edições Universitárias Lusófonas, 2009) Mayrand, Pierre
    Une fois le mandat établi, l’entente contractuelle conclue sur la base du plan de travail, une évaluation sommaire de l’espace attribué, de la construction, de la localisation, de même que de la vocation du musée, des sources primaires de documentation et d’information, des objets disponibles, enfin de la taille et de la durée du projet, les professsionnels engagés pour préparer l’étude de programmation muséale soumettent, pour consultation, le Plan directeur. Le scénario thématique, le parcours muséographique prévisible, de même que les services se rattachant à l’accueil, permettent, dès le stade initial de l’étude, d’informer le milieu sur le parti adopté, d’apporter les corrections nécessaires avant l’étude détaillée des éléments proposés dans le plan de travail. Ce premier concensus sur le “ projet muséal” permettra, au besoin, d’appeler la collaboration du milieu par des mandats de recherché précis, confiés à des membres de la communauté, de préparer celui-ci à la gestion future du musée et de ses expositions (Portée formative de la démarche). Le Plan directeur, s’il est clairement énoncé, bien fondé, constitue le guide infailllible du processus de construction du projet, associant muséologie (Récit, thématique) et muséographie (Communication visuelle, didactique). Le Plan directeur a le grand avantage de réaliser une économie de temps, de cadrer le projet d’un coup d’oeil, de permettre de passer rapidement, sur des bases sûres et concensuelles, au stade de l’exécution, d’ en mesurer au préalable les coûts et les difficultés à résoudre. Le professionnel de musée, duement formé, en est le maître d’oeuvre privilégié.
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    Série: musée selon la museólogie sociale
    (Edições Universitárias Lusófonas, 2009) Myarand, Pierre
    MUSÉE = Espace intérieur ou extérieur présentant des sujets ou des objets ayant acquis, par leur interprétation, une signification particulière méritant leur exposition ou leur transmission sous forme de communication visuelle ou plurimédiatique, le mouvement privilégiant l’expression directe du groupe social concerné, l’animation culturelle la provocation d’un débat, plutôt que la seule exposition.
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    Saisir la mudance du mouvement 
    (Edições Universitárias Lusófonas, 2009) Mayrand, Pierre
    La gestation du mouvement, étendue sur une période cruciale de 13 années environ (l972, Santiago et l’Ecomusée l985, fondation du Mouvement, à Lisbonne ) s’est inscrite au coeur de la mudance des sociétés, de la rénovation du discours muséologique, qu’il fut de droite ou de gauche, dans la tranformation radicale du musée, entré dans l’ère des communications, fut il communautaire ou spectaculaire: Le Mouvement véhicule dès lors la contestation de l’ordre établi, cherchant à l’ enrichir de nouvelles propositions, notament sur le plan social, éducatif et politique sous entendant l’entièreté de ses interventions. Bien qu’il ne prétende pas se présenter comme un front unitaire, tributaire des multiples tendances progressistes qui s’y côtoient, s’y entrecroisent, s’y entrechoquent, le mouvement trouve en premier lieu sa meilleure expression, conciliatrice, dans le concept révolutionnaire de l’Ecomusée. L’écomuséologie, telle qu’entendue à son origine, reprenant à son compte les acquis de la vie démocratique et de la libération collective, refuse la contrainte de la règle, les cloisonnements imposés. Le musée est ainsi collectivisé. L’écomusée franchit plusieurs étapes, qualifiées de générations selon la recherche suivie de pratiques évolotives, poussant le principe de l’autonomie et de l’égalité dans ses retranchements les plus incisifs.